Par « partenaires institutionnels », L’Etape définit :
Ils sont en lien avec le cœur d’activité de L’Etape (protection de l’enfance, handicap et insertion), mais aussi dans tous les secteurs qui favorisent un accompagnement global des personnes que nous accueillons. Par exemple : scolarité, formation, insertion professionnelle, soin, protection des majeurs…
Ces partenariats peuvent être opérationnels et/ou politiques sur les différentes thématiques sociales et médico- sociales.
Soucieux de répondre au mieux aux besoins des personnes accueillies sur l’agglomération nantaise et le département 44, L’Etape s’appuie sur un maillage territorial important, pour répondre au plus près aux besoins des personnes accompagnées et aux exigences d’efficacité de son organisation. L’implication des acteurs et des organisations favorise la pérennité des projets dans le cadre des réseaux et des partenariats.
L’Etape est un des membres fondateurs du GIAC (Groupement Inter-Associatif de Coopération des Pays de la Loire) et de la plateforme Harim’Age en Loire-Atlantique (pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap vieillissantes).
Elle est adhérente depuis de nombreuses années à des réseaux régionaux et nationaux, comme partenaires institutionnels : l’ARDESAT (Association Régionale des Directeurs d’ESAT), la Fédération des Acteurs de la Solidarité et l’URIOPSS (Union Région Interfédérale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux).
L’Etape gère un dispositif d’Habitat inclusif (au Loroux-Bottereau et à Vellet) pour des personnes en situation de handicap psychique en partenariat avec le Centre hospitalier Georges Daumezon. Il offre 10 places d’hébergement et d’accompagnement à la vie collective pour des personnes en situation de handicap psychique, dans le Sud-Loire.
« Selon vous, en quoi l’habitat inclusif peut-il être une réponse adaptée ?
« Le Centre hospitalier Daumezon a connaissance, au sein de la file active, de patients accompagnés pour lesquels le soutien hospitalier est certes nécessaire mais pas suffisant. S’il permet de sécuriser le maintien à domicile, il ne permet pas de mieux accompagner la personne « vers la cité », d’alimenter un réseau autour d’elle. Et ce n’est pas qu’une question de moyens, mais d’approche. Au vu des symptômes (apragmatisme, isolement, précarité), l’habitat inclusif peut améliorer la qualité de vie globale ces personnes.
Pourquoi avoir répondu à l’appel à candidature en partenariat avec L’Etape ?
Notre établissement n’a pas l’habitude de répondre à un appel à candidature. C’est une pratique très peu développée dans la psychiatrie. Sur ce point, ce projet était déjà original !
Avec L’Etape, on avait travaillé ensemble sur la création du GEM Sud-Loire (Groupe d’Entraide Mutuelle). Ça s’était fait avec simplicité et réactivité. On s’est vite retrouvé sur des valeurs communes que l’on a pu expérimenter concrètement. Par exemple : la reconnaissance et le respect de l’autre (du partenaire, des personnes accompagnées), l’engagement dans la durée, ainsi que la place centrale du projet de vie des personnes dans les discussions.
Quand la synergie se fait entre professionnels, elle ne peut qu’être bénéfique aux personnes accompagnées.
Ce travail en commun nous a permis de gagner en confiance. Alors proposer ensemble un projet d’habitat inclusif s’est fait dans la continuité.
Et pour nous, Centre hospitalier, travailler avec le secteur associatif nous ouvre une autre fenêtre, une fenêtre différente sur la société et d’autres approches, comme l’habitat inclusif. Il nous fait « sortir de nos chapelles », faire un pas de côté, confronter nos cultures sanitaires et médico-sociales.
Enfin, répondre ensemble à l’appel à candidature fait vivre le réseau au-delà des personnes. Il engage nos institutions réciproques et nous permet de structurer nos liens. »