Bravo et merci pour cette mobilisation ! Nous étions nombreux à être présents pour cette marche, tous secteurs confondus, et c’est totalement inédit. En témoignent les photos et les articles de presse ci-dessous.
Les associations, professionnels et bénévoles, les personnes accompagnées et leurs proches ont répondu massivement présents, tous secteurs confondus. De la protection de l’enfance, au handicap en passant par le secteur de l’insertion, nous étions solidaires pour faire entendre notre voix « #segur pour tous ».
« Nous avons montré que le social et le médico-social ne sont pas invisibles, et que la défense des métiers est fondamentale pour que nous puissions continuer à assumer notre mission.
Bien entendu ce n’est que le début, et nous allons tous rester en veille et actifs pour poursuivre ce combat de la reconnaissance. Mais nous pouvons d’ores et déjà être fiers de cette cohésion et de ce cri d’alerte, alors bravo à tous ! » déclare Véronique Lambert, directrice de L’Etape.
La mobilisation était organisée par le CCAPH (Comité consultative des personnes en situation de handicap), l’InterAssociation44 (protection de l’enfance) et la Fédération des Acteurs de la Solidarité (secteur de l’insertion). Elle reste entière pour faire reconnaître les métiers du social et du médico-social.
« Nous agissons pour une revalorisation de tous les professionnel.les pour enrayer les graves difficultés du secteur. Nous désapprouvons que seuls les personnels soignants soient concernés et sont exclus les moniteurs éducateurs, les éducateurs spécialisés, les orthophonistes, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les veilleurs de nuit, les agents techniques, les personnels administratifs… Pourtant tous indispensables pour accompagner les personnes de manière qualitative.
Pour ces raisons, nous demandons aux pouvoirs publics d’engager une négociation cadre visant à une vaste revalorisation des métiers du travail social et médico-social et de leur attractivité.
Ce travail doit commencer dès 2022 par la revalorisation des dotations et subventions aux associations du secteur pour appliquer à l’ensemble de leurs professionnel.les la revalorisation salariale dont ont bénéficié, justement, les professionnels soignants. Cette démarche doit intégrer une évolution des conventions collectives qui régissent le secteur et réaffirmer que l’accompagnement est le cœur et non la variable d’ajustement des politiques de solidarité.
Elle devra aussi valoriser l’effort consacré par les associations à la formation des futurs professionnel.les via leur accueil en stage ou en alternance. Une réflexion doit être engagée dans ce cadre sur l’amélioration de la formation initiale et continue des professionnel.les, en particulier du secteur de la lutte contre les exclusions, souvent parent pauvre du social et du médico-social.
Enfin, une campagne de promotion des métiers du travail social devrait être lancée, comme cela existe pour d’autres corps de métier, afin de créer des vocations, notamment auprès des jeunes.
Il est donc devenu indispensable de reconnaître l’expertise et l’engagement sans faille des travailleurs, travailleuses sociaux, de tous les professionnel.les de la solidarité, à la hauteur de leur contribution pour les personnes les plus vulnérables. »
Les relais dans la presse :
Novembre 2021